Cet été, nous sommes restés en France pour nos vacances. Nous avons ainsi (presque) traversé le pays pour nous rendre dans les Hautes-Pyrénées en famille. Après 8 heures de route (coupée par une nuit à Niort), nous avons posé nos bagages pour 15 jours dans le village de Luz-Saint-Sauveur au milieu des montagnes des Pyrénées.
Pour la première semaine de ce séjour, nous étions accompagnés de nos acolytes de voyages depuis mille ans Milan en 2010. Delphine, Charly et leurs deux filles étaient ainsi avec nous pour quelques jolies découvertes. Nous avons ainsi privilégié des randonnées dans les lieux les plus connus (Cirque de Gavarnie, Pont d’Espagne, Pic du Midi, Cirque de Troumouse et brèche de Roland), entrecoupés de balades aux marchés, d’apéros et de sauts dans la piscine. La seconde semaine a été tout aussi riche, avec des balades et des sorties familiales.
Que faire dans les Hautes-Pyrénées en famille ?
Pour découvrir les Hautes-Pyrénées en famille (avec deux enfants de 4 et 2 ans pour nous), voici nos recommandations suite à ces 15 jours passés sur place :
- Le cirque de Gavarnie
- Le pont d’Espagne et le lac de Gaube
- Le Pic du Midi
- Le cirque de Troumousse
- La brèche de Roland
- Les grottes de Bétharram
- Le sanctuaire Notre-Dame de Lourdes
- Le Donjon des Aigles
- Le Bois des Pirates
- Le lac d’Isaby
- Le lac des Gloriettes
- Le lac de Tech
- Le village de Luz-Saint-Sauveur
Pour mieux vous situer et repérer où se situent tous ces lieux, nous vous proposons également cette carte des Hautes-Pyrénées :
Le cirque de Gavarnie
Pour ce premier jour de vacances, nous avons pris la direction du petit village de Gavarnie et de son célèbre cirque. Pour commencer, nous nous garons sur l’un des parkings (5 € la journée du 1er mai au 31 octobre). Nous marchons ensuite en direction du départ de la randonnée. Il y a d’abord le charmant village à traverser puis une petite route à suivre avant d’arriver sur les chemins de montagne. Comptez donc déjà 500 mètres de marche (un peu plus même selon l’emplacement où est garée votre voiture).
La randonnée est de 4 km jusqu’au point de vue (où se situe l’hôtel/restaurant et bar) avec environ 200 mètres de dénivelé. Elle continue ensuite jusqu’à la cascade où, pour vous y rendre, il faut ajouter 1 km et 150 mètres de dénivelé supplémentaires. À noter que c’est possible pour des jeunes enfants, mais que ça peut-être difficile ! Par ailleurs, il n’est pas possible de venir ici avec une poussette. On vous recommande donc de vous équiper d’un porte-bébé pour les plus petits.
Autre petite chose à savoir : il n’y a très peu de zone d’ombre sur les chemins, ni en arrivant dans le cirque. Évidemment, les seules zones d’ombres sont prises d’assaut au moment de déjeuner. Nous avons trouvé toutefois un petit arbre où nous abriter. Nous avons ainsi pique-niqué sous celui-ci mais, en cas de fortes chaleurs, préférez si possible de revenir au village. Le bar-restaurant propose également une restauration sur sa terrasse ombragée et, bon à savoir également, ils proposent des glaces (une pause bienvenue pour reprendre des forces avant le chemin du retour).
Le cirque, classé au patrimoine de l’Unesco depuis 1997, vaut le détour. La balade est très agréable, et l’arrivée dans le cirque est impressionnante. C’est un amphithéâtre naturel de 1 500 mètres de haut qui se dresse devant nous ! Victor et Charly se sont rendus au bas de la cascade, haute de 422 mètres (c’est d’ailleurs l’une des plus hautes d’Europe !). Ils relatent ça comme un « brumisateur géant » ! Avis à ceux qui souhaiteraient se rafraîchir.
Informations pratiques sur le cirque de Gavarnie
Nombre de kilomètres de cette randonnée : 8 km AR jusqu’à l’entrée du cirque / 10 km AR jusqu’au pied de la cascade
Dénivelé : 200 mètres / 350 mètres
Parking : oui, à l’entrée du village (5 € la journée du 1er mai au 31 octobre)
Site Internet : www.valleesdegavarnie.com
Le Pont d’Espagne et le lac de Gaube
Par une seconde journée, nous nous sommes rendus dans la vallée d’à côté en direction du Pont d’Espagne sur la commune de Cauterets. La dernière partie de la route pour s’y rendre est plutôt (très !) sinueuse. C’est une vraie route de montagne, avec de nombreux lacets et des virages « en tête d’épingle ». Attention aux enfants malades à l’arrière de la voiture ! (Oui, oui ça sent le vécu !)
Le Pont d’Espagne est un site naturel protégé des Pyrénées. Le lieu porte ce nom car il y a eu ici, à travers la montagne, des échanges commerciaux avec l’Espagne. La vallée offre de très beaux paysages, dont des cascades et le lac de Gaube, un superbe lac aux eaux turquoise. De nombreux départs de randonnées sont présents ici. L’hiver, le lieu se métamorphose en station de ski, avec un domaine de ski de fond prisé des habitants et des touristes.
Nous choisissons de nous rendre jusqu’au lac de Gaube en empruntant le télécabine puis le télésiège. En sortant du premier, nous faisons tout d’abord un petit détour vers le pont d’Espagne : un pont en pierres bâti en 1886 qui enjambe le gave du Marcadau. À côté, une impressionnante cascade tombe avec un fort débit et dans un vacarme assourdissant. La vue d’ici est sublime.
Nous montons ensuite sur le télésiège. C’est une alternative appréciée avec des enfants pour éviter la randonnée adjacente et ses 300 mètres de dénivelé. Toutefois, la hauteur est assez impressionnante. Nous sommes invités à nous séparer pour être en configuration 1 adulte pour 1 enfant. Et nous ne sommes pas très sereins avec nos filles à côté de nous et ce vide sous nos pieds !
Une fois arrivés au belvédère, une marche de 15 minutes, sur un chemin plat mais à flanc de montagne, nous emmène jusqu’au lac de Gaube. Nous pique-niquons devant ce superbe panorama, à 1 725 mètres d’altitude. Victor et Charly continuent ensuite l’ascension jusqu’au refuge des Oulettes de Gaube. La montée se fait sur des cailloux, et est en plein soleil. Ils ont vu de nombreuses cascades et plusieurs marmottes. Les vues sur le lac et sur le glacier sont impressionnantes. Bon à savoir : le refuge dispose également d’un bar pour les randonneurs de passage. Une pause bienvenue dans ce magnifique cadre !
Informations pratiques sur le site du Pont d’Espagne – Lac de Gaube
Pour mieux comprendre la disposition, nous vous invitons en amont à consulter le plan du site.
Accès au Pont d’Espagne : 300 mètres de marche depuis l’entrée du site ou 200 mètres depuis le haut du télécabine
Accès au lac de Gaube : 5 km AR et 300 mètres de dénivelé par le GR10 ou 5 minutes par le télésiège + 12 minutes de télécabine + 1,5 km de marche (terrain plat)
Accès au refuge des Oulettes de Gaube : 10 km AR depuis le lac et 425 mètres de dénivelé
Parking : oui, à l’entrée du site (7 € la journée ou inclus dans le tarif du Pass)
Tarifs (2021) : entrée gratuite sur le site ou pass à 15 € par adulte et 12 € par enfant à partir de 5 ans pour l’accès AR au télécabine + au télésiège
Site Internet : www.cauterets.com
Le Pic du Midi
Ce jour-là, nous laissons nos quatre filles aux parents de Delphine (encore merci à vous deux !). Nous partons ainsi juste tous les quatre (ce qui n’était pas arrivé depuis mille ans 2015 et notre séjour aux Cyclades !). Nous voici sans enfants car nous partons à l’assaut du Pic du Midi. Et son accès via le téléphérique est fortement déconseillé aux enfants de moins de 3 ans.
Le départ du téléphérique est à La Mongie. Comme nous sommes basés à Luz-Saint-Sauveur, il faut d’abord passer le col du Tourmalet et sa route sinueuse. Une route d’ailleurs bien connue des amateurs du Tour de France (une étape y a lieu chaque année). Les cyclistes (et même coureurs !) y sont nombreux à s’y attaquer !
Une fois là-haut, au Pic du Midi, à 2 877 mètres d’altitude, la vue sur la chaîne pyrénéenne est époustouflante. Une passerelle permet aussi de s’avancer dans le vide. C’est plutôt impressionnant.
Le site est avant tout un observatoire astronomique. Les hommes viennent ici depuis 1873 pour y scruter la galaxie. C’est aussi une réserve internationale de ciel étoilé (RICE), labellisée depuis 2013 par l’International Dark-sky Association. Pour en savoir plus, des salles d’exposés sur les expériences et l’histoire du pic sont accessibles. C’est très intéressant (mais, petit avis personnel, pas forcément pour les enfants de moins de 7 ans). Il y a également un observatoire et un planétarium, accessibles en payant un supplément.
Des animations gratuites ont également lieu à divers moments de la journée. (Il n’y a pas d’horaire fixe, il faut tomber au bon moment !) Nous avons ainsi suivi une présentation très enrichissante sur cette vue et ces montagnes alentours. D’ailleurs, saviez-vous que la légende raconte que les Pyrénées sont le tombeau de Pyrène construit par Héraclès ? D’ailleurs, de leur amour impossible était né Python, un serpent qui garde aujourd’hui encore son tombeau. Sa tête se trouve à Gavarnie et sa queue ici, au pic du Midi.
Le site propose deux restaurants. Le premier est un bistrot en mode self, avec un menu à 12,50 € (croque-monsieur ou quiche) ou à 16,50 € (pizza). L’autre, le 2877, est un restaurant gastronomique. Il n’est pas possible de réserver à l’avance (uniquement à l’arrivée sur le site). Et si vous souhaitez y avoir une table, allez-y tout de suite (il était midi quand nous y sommes allés et il y avait 2 h 30 d’attente pour avoir une table…).
En résumé, la vue depuis l’observatoire du pic du Midi est exceptionnelle. Mais, nous avons un avis un peu mitigé sur le lieu (l’entrée est déjà chère et beaucoup d’accès sont encore en suppléments).
Informations pratiques sur le site du Pic du Midi
Attention, l’accès au Pic du Midi, à près de 3 000 mètres d’altitude, est fortement déconseillé aux femmes enceintes, aux enfants de moins de 3 ans et aux personnes présentant des risques cardiaques.
Accès : via le téléphérique depuis La Mongie (15 minutes d’ascension)
Parking : oui et gratuit à proximité du téléphérique
Horaires : le Pic du Midi est ouvert quasiment tous les jours et toute l’année mais les horaires sont susceptibles d’être modifiés en fonction des conditions météorologiques et des événements sportifs ou culturels. Renseignez-vous directement sur leur site pour plus de détails. À noter aussi que le téléphérique est interrompu entre 12 h 30 et 14 h 00.
Tarifs (2021) : 45 € par adulte et 27 € pour les enfants de 5 à 12 ans comprenant l’aller-retour en téléphérique, la visite découverte du musée, l’accès au « Ponton dans le Ciel », et le prêt d’un Histopad (tablette numérique)
Site Internet : www.picdumidi.com
Le cirque de Troumousse
Après cette escapade sans enfant, nous partons ce jour-là tous ensemble pour une nouvelle randonnée. Après une route encore une fois très sinueuse (et plutôt étroite !), nous nous garons sur le parking à l’entrée, au niveau du gîte-auberge Le Maillet. La suite se fait ensuite à pied… ou en petit train ! En juillet et août, un petit train, tiré par un tracteur, est ainsi mis en place pour faciliter l’accès.
Une fois en haut, à plus de 2 000 mètres d’altitude, la randonnée vers le lac des Aires dure une petite heure. Le chemin sur la plaine est un peu caillouteux. Les moutons et les vaches pâturent ici, nous avançons au rythme des grelots pendus à leurs cous. Il est aussi possible de voir des marmottes ou des izzards… mais nous n’aurons pas cette chance.
De nombreux itinéraires de randonnées sont possibles ici. Le cirque de Troumousse est d’ailleurs l’un des plus grands cirques des Pyrénées et d’Europe. Comme celui de Gavarnie, il est classé au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco. Nous recommandons en tout cas cette jolie promenade familiale.
Informations pratiques sur le cirque de Troumousse
Accès : 8 km AR et 300 mètres de dénivelé depuis le parking ou ascension avec le petit train puis 3 km AR et 20 mètres de dénivelé jusqu’au lac
Parking : oui, gratuit
Tarifs : en juillet et août, accès AR en petit train à 5 € par adulte et 3,50 € par enfant (gratuit pour les enfants de moins de 5 ans), départ entre 9 et 18 heures toutes les heures puis retour toutes les heures et demi (pas de navette entre 12 et 14 h)
Site Internet : www.valleesdegavarnie.com
La brèche de Roland
Pour cette randonnée, Victor et Charly sont partis tous les deux de bon matin (montagne oblige, avec encore une route sinueuse pour l’accès). La brèche de Roland est un impressionnant trou de 70 mètres de haut sur 40 mètres de large sur la crête de la montagne. Elle est aussi la limite entre la France et l’Espagne. Son nom vient d’une légende. Roland, le neveu de Charlemagne, tombe dans une embuscade (la bataille de Roncevaux). Il tente alors de détruire son épée – pour ne pas qu’elle tombe aux mains de l’ennemi – en la frappant contre la roche. En vain. Mais c’est ce qui forme donc la brèche. Il la lance ensuite. Et l’épée se plante dans une falaise de Rocamadour, à environ 300 kilomètres de là ! (Pour situer, Roncevaux se situe à, à peu près, 100 km à vol d’oiseau de la brèche… tout le charme d’une légende. ;) )
Victor et Charly partent à l’assaut de la montagne. Le départ se situe au col de Tentes, à 2 200 mètres d’altitude. S’ensuit une randonnée de 8 km AR et de 400 mètres de dénivelé jusqu’au refuge des Sarradets. À savoir que le chemin est enneigé jusqu’à fin juillet généralement. Il faut donc être équipé pour rejoindre la brèche (il y a beaucoup de neige et de glace juste devant). Le passage de la cascade – à mi-chemin – est aussi un peu compliqué à passer. Soyez prudents et suivez bien les indications fléchées. Cette randonnée est à réserver aux personnes aguerries. Les paysages traversés sont néanmoins sublimes et changent au fur et à mesure de l’ascension. Avec le calme alentour, les marmottes seront aussi au rendez-vous (Victor et Charly en ont vu 8) !
Nous entamons maintenant notre deuxième semaine de vacances sur place, juste tous les quatre.
Les grottes de Bétharram
Ce jour-là nous quittons les Hautes-Pyrénées. Nous partons découvrir les environs, dans le département limitrophe des Pyrénées-Atlantique.
Nous commençons la journée par une visite des grottes de Bétharram. Nous descendons ainsi sous terre, à la frontière des départements des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées (d’ailleurs on entre dans les grottes dans ce premier département et on y sort par le second !). Le parcours de 2,8 km nous emmène dans les galeries formées par la rivière souterraine qui s’écoulait autrefois ici. La visite est guidée et le guide nous explique petit à petit l’histoire et la géologie de la grotte, la formation des concrétions, etc. Enfin, pour sortir des grottes, nous traversons le lit de la rivière sur un bateau (sur rails). Puis nous grimpons dans un petit train qui nous amène à l’air libre, via un tunnel artificiel creusé de 1913 à 1924.
La visite est très enrichissante. Elle est un peu longue pour nos deux filles, mais le retour en bateau et en petit train leur ont beaucoup plu. Bon à savoir avant votre visite : la température dans les grottes est d’environ 13°. Pensez à vous couvrir !
Informations pratiques sur les grottes de Bétharram
Horaires : les grottes sont accessibles de mi-février à fin octobre (jours d’ouverture et horaires précis à retrouver sur le site) et sont ouvertes en continu de 9 à 18 heures pendant la saison estivale
Parking : oui, gratuit et ombragé. Une navette gratuite vous emmène ensuite jusqu’à l’entrée de la grotte, 2 km plus loin.
Tarifs (2021) : 16,50 € par adulte, 10,50€ pour les enfants de 4 à 12 ans
Site Internet : www.betharram.com
Le sanctuaire Notre-Dame de Lourdes
Après les grottes, nous partons pour déjeuner à Lourdes. Nous avons un avis mitigé par le peu que nous avons vu de la ville. Le boulevard de la Grotte (la rue qui mène au sanctuaire) et ses nombreuses boutiques touristiques semblent comme figés depuis des années. À vrai dire, ça contraste beaucoup avec la « modernité » du lieu saint où les cierges se payent par carte bancaire !
Ici, il y a donc la célèbre grotte où, en 1858, Bernadette Soubirous dit avoir aperçu la Vierge Marie à plusieurs reprises. Le lieu devient alors sacré. La majestueuse basilique est construite quelques années après par-dessus la grotte. Simple visiteur curieux ou croyant, la grotte devient un passage obligé pour qui se rend à Lourdes. Par foi, beaucoup posent la main sur la paroi de la grotte et y déposent un cierge. D’ailleurs, pour l’anecdote, la pierre de la grotte est devenue lisse à hauteur d’homme. L’intérieur est également devenu noir et gris, carbonisé au fil des ans par la fumée des nombreux cierges.
Bernadette Soubirous a également rapporté ces mots de la Vierge Marie à propos du cours d’eau adjacent : « Venez boire à la fontaine et vous y laver ». Depuis, cette eau est réputée comme miraculeuse. Les pèlerins boivent celle-ci ou s’y baignent dans les piscines. Des fontaines sont aujourd’hui installées et l’eau y est distribuée gratuitement. Des contenants (de quelques millilitres aux bidons de 10 litres !) sont vendus par les commerçants alentours. À savoir que vous pouvez aussi rapporter votre propre bouteille ou y remplir votre gourde pour goûter à cette eau sacrée.
Le Donjon des Aigles
Enfin, ce même jour, nous nous sommes arrêtés sur la route du retour au château de Beaucens. Cet ancien château médiéval du XIVe siècle, classé monument historique depuis 1927, est aujourd’hui un parc zoologique. Depuis 1973, il y a ici l’une des plus importantes collections mondiales de rapaces : condors, vautours, aigles, faucons, buses… mais aussi chouettes, hiboux, perruches et perroquets.
Nous avons assisté au spectacle avec tous ces oiseaux et leurs fauconniers. C’était très instructif et beau à voir. Un véritable ballet au-dessus de nos têtes ! De plus, le cadre et la vue sur la vallée sont superbes. Nous avons continué ensuite avec la visite des ruines du château, où nous avons retrouvé les différents oiseaux dans leurs enclos.
Informations pratiques sur le Donjon des Aigles
La visite du lieu peut se faire en accès libre ou en combiné avec le spectacle (ce que nous recommandons) qui a lieu tous les jours à 15 h 30 et 17 h 00 (15 h 00, 16 h 30 et 18 h 00 en août)
Horaires : d’avril à fin septembre de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 30 à 18 h 30
Parking : oui, gratuit
Tarifs (2021) : 15 € par adulte et 9,50 € par enfant de 5 à 11 ans, avec le spectacle inclus ou 7,5 € par adulte et 4,5 € par enfant en visite libre le matin uniquement
Site Internet : www.donjon-des-aigles.com
Le Bois des Pirates
Nous continuons avec une activité qui a beaucoup plu à nos filles. Nous y avons retrouvé Amandine et Mathieu avec leurs deux enfants (6 et 3 ans). Chloro’fil est un parc d’accrobranche, avec un parcours « Le Bois des Pirates » réservé aux plus petits. La première partie de ce dernier propose un parcours à quelques centimètres du sol, avant d’arriver au bateau des pirates et ses deux tyroliennes. Ensuite, les plus grands peuvent continuer sur les filets dans les arbres. Du haut de ses 2 ans, Constance était trop petite pour cette deuxième partie. Mais Capucine a adoré ! Par contre, nous vous conseillons de suivre vos jeunes enfants dans la deuxième partie car le parcours se termine de l’autre côté du parc ! Une chouette journée !
Sur place, nous avons apprécié de pouvoir pique-niquer sur les tables en bois mises à disposition. Une cabane propose également sur place une petite restauration et des glaces.
Informations pratiques sur le Bois des Pirates
Horaires : ouvert de 10 h 00 à 19 h 00 en juillet et août et de 13 h 30 à 18 h 30 de Pâques à La Toussaint
Parking : oui, gratuit
Tarifs : 13 € par personne (adulte et enfant)
Site Internet : www.chlorofil-outdoor.fr
Le lac d’Isaby
Pour cette randonnée, Victor est parti seul. Le col de la Moulata (point de départ de la randonnée) s’atteint après une route en lacets. Le chemin est de 5 km AR, pour 200 mètres de dénivelé. C’est une randonnée assez facile, qui peut se faire en famille, pour découvrir le lac d’Isaby et ses sommets environnants.
Pour Victor, ce fut une randonnée reposante et calme. Il était quasiment seul, avec uniquement les bruits de la nature environnante (et les « gling gling » des cloches des moutons !).
Le lac des Gloriettes
Pour cette nouvelle journée, nous partons tous les quatre en direction du lac des Gloriettes. Il s’agit d’un lac glaciaire d’une superficie de 12 hectares, fermé aujourd’hui par un barrage hydroélectrique.
L’accès en voiture est plutôt difficile, par une route étroite et sinueuse qui nous mène à un peu plus de 1 660 mètres d’altitude. Il n’est ainsi pas possible de croiser des véhicules type camping-cars (et ils sont nombreux !). Il y a bien des accotements réservés pour se ranger mais, malheureusement, ceux-ci sont pris pour des places de parking. Juste avant le départ, à proximité du barrage, il y a d’ailleurs bien un parking. Toutefois celui-ci n’est pas très grand et est vite pris d’assaut. Nous vous conseillons ainsi de venir de bonne heure pour profiter d’un emplacement.
La randonnée de 1,5 km (et environ 80 mètres de dénivelé) commence par une traversée du barrage. Nous continuons ensuite le long du lac aux jolis reflets bleus et verts, avant de franchir des zones humides à l’entrée du cirque d’Estaubé. Le panorama est très beau. Nous restons ici pour pique-niquer et pour mettre nos pieds dans l’eau (très froide !) du gave d’Estaubé. La seconde partie de la randonnée nous emmène sur le bas des falaises. Au-dessus de nous, les prairies en pente servent de pâturages. Nous redescendons ensuite vers le parking. Les paysages traversés ici sont magnifiques. La randonnée reste accessible pour la faire en famille (mais le point noir reste le parking au nombre de places limitées).
Le lac du Tech
Ensuite, par une autre belle journée de nos vacances, nous nous rendons au lac du Tech pour une nouvelle randonnée à 1 200 mètres d’altitude. Celle-ci va s’avérer un peu décevante par rapport à la précédente… de par la beauté des paysages mais aussi parce que nous nous sommes trompés en suivant le mauvais chemin !
Le lac du Tech est également un lac artificiel avec un barrage hydroélectrique construit au milieu du XXe siècle. Nous avions noté de faire la balade en suivant le sentier d’interprétation. Celui-ci est noté comme accessible à tous, aussi bien aux familles avec poussettes qu’aux personnes à mobilité réduite. Sauf que, comme dit précédemment, nous avons pris le chemin qui fait le tour au plus près du lac et qui traverse la prairie. Nous nous sommes ainsi retrouvés au milieu des vaches et des chevaux, à quelques mètres d’eux ! C’était plutôt impressionnant et nous avancions à petits pas, en guettant le moindre mouvement des animaux. Nous avons ensuite rejoint les hauteurs du barrage pour le traverser et continuer plus sereinement le tour du lac en longeant la route pour revenir au parking.
Pour ne pas vous tromper à votre tour, le sentier d’interprétation se situe en fait un peu plus sur les hauteurs. C’est un chemin totalement plat, avec des panneaux explicatifs sur la faune et la flore locales entre autres.
Le village de Luz-Saint-Sauveur
Enfin, nous ne pouvions pas terminer cet article sans vous parler de Luz-Saint-Sauveur. Pour ces quinze jours de vacances, nous avions loué un bungalow dans un camping ici, à deux pas du bourg. Nous avons ainsi passé des journées « de pause » ici, entre la piscine du camping, les tours au marché et les balades dans le village.
Luz-Saint-Sauveur est un village de moins de 1 000 habitants, coincé entre deux montagnes, aux petites rues arpentées, aux maisons colorées et avec plein de petits coins végétalisés. Se promener dans le village est très agréable. Au milieu, il y a l’église des Templiers entourée par d’imposants remparts circulaires en pierres. Ils servaient autrefois à protéger les habitants de Luz des attaques des bandits espagnols. Sur les hauteurs, se faisant face, il y a la chapelle Solférino d’un côté et les ruines du château Sainte-Marie de l’autre. Pour s’y rendre, les deux proposent de jolies balades et de beaux panoramas sur Luz-Saint-Sauveur.
Nous avons également assisté au feu d’artifice du 14 juillet tiré depuis le château (le tout premier feu d’artifice de nos filles !). Et nous avons profité du grand marché des lundis matin, et du marché artisanal qui se tient les mardis et vendredis soirs. Et Gwénaëlle a apprécié une parenthèse bien-être, avec un massage par les mains expertes de Leslie, esthéticienne et masseuse (Les’& Vous Buller), dans son nouveau local sur la place de l’église. Bref, ce fut de belles vacances en famille, au plein cœur des montagnes françaises.
Nous terminons ainsi cet article à propos de cette première étape de nos vacances de cet été 2020. Car, oui, notre road trip à travers la France n’est pas terminé. Nous retournons bien chez nous… mais avec d’autres étapes plus ou moins longues dans d’autres belles régions de France : Le Lot et la Dordogne et l’Île de Ré !
Nos bons plans dans les Hautes-Pyrénées
Comment aller dans les Hautes-Pyrénées ?
Aller dans les Hautes-Pyrénées en voiture
Comme évoqué, nous sommes venus ici en voiture depuis Rennes (soit 8 heures de route au total). Nous avons ainsi préféré couper la route en deux en s’arrêtant pour une nuit à Niort dans un hôtel Ibis budget à proximité de l’autoroute. Pour vous renseigner au mieux sur les temps de route et les tarifs des péages depuis chez vous, nous vous conseillons de vous rendre sur le site ViaMichelin.
Aller dans les Hautes-Pyrénées en train
Il est également possible de rejoindre la région via le train. La gare la plus proche est celle de Lourdes. Pour réserver votre billet au meilleur prix, consultez également notre article dédié par ici (plus vous l’achetez tôt, plus le prix est bas !).
Où dormir dans les Hautes-Pyrénées ?
Pour ces 15 jours de vacances, nous avons posé nos valises au camping familial Les Cascades. Celui-ci est idéalement situé, à deux pas du cœur du village. Le camping est situé sur un terrain tout en longueur, qui suit une cascade (d’où son nom). Sur place, il y a des bungalows anciens et d’autres plus récents, sous forme de chalet. Dommage, nous avons eu le premier type. C’était ainsi un habitat un peu trop vieillot à notre goût. Mais nous avons passé beaucoup plus de temps à l’extérieur qu’à l’intérieur… Le camping possède également une piscine et une aire de jeux pour enfants (avec une vue superbe sur la montagne). Pour les tarifs des bungalows, comptez de 350 à 700 € selon la saison pour 1 semaine.
Où manger dans les Hautes-Pyrénées ?
Avec une cuisine dans le bungalow et trois marchés par semaine dans le village, nous avons beaucoup cuisiné nos propres repas. Lors de nos escapades, nous avons à chaque fois apporté notre pique-nique. Mais nous avons tout de même quelques adresses à vous recommander à Luz-Saint-Sauveur :
- Glacier / Salon de thé Au Goûter d’Amandine (9 rue d’Ossun), nous y sommes allés plusieurs fois pour leurs bonnes glaces artisanales
- Pizzeria Chez Ariane (6 place du marché), pour des pizzas fait-maison avec de bons produits régionaux (entre 7 et 12 €)
- O’Fromages (1 rue du Cotillon), une fromagerie avec une partie restauration et des formules raclettes et fondues avec (très pratique) le prêt de l’appareil (fondue à 12 € par personne)
- Mr Vagabond Luz (7 rue du Pont de Luz, à Esquièze-Sère (juste de l’autre côté du pont entre les 2 communes)), restaurant de burgers fait-maison (et délicieux)
Enfin, notre dernière recommandation sera celle d’un salon de thé / glacier à Lourdes (60 boulevard de la Grotte). Chez Eleanor dénote au milieu de cette rue triste et commerciale. On trouve ici un petit restaurant familial, à la déco so british. Et on y mange très bien ! Ca a été le vrai coup de cœur de cette escapade à Lourdes.
Comment se déplacer dans les Hautes-Pyrénées ?
Une voiture vous sera indispensable pour relier les différents lieux cités dans cet article. Comme évoqué également ici à plusieurs reprises, ce sont des routes de montagnes. Celles-ci sont sinueuses et souvent très étroites pour accéder à certains sites en altitude. Il n’est parfois pas possible de s’y croiser à deux voitures. À noter aussi que tous les sites disposent de parkings mais peuvent être vite saturés, surtout lors de la saison estivale.
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Merci pour ce joli récit et toutes les informations détaillées pour des vacances familiales!
Je cherche à organiser des vacances ressemblantes pour cet été avec mes enfants de 2 et 6 ans. Pourriez-vous me préciser quand vous aviez fait ce voyage?
Bonjour Valérie,
Merci pour votre message et ce retour ! :)
Nous étions sur place début juillet. La météo a été idéale pour nous à cette période-là et nos filles ont beaucoup aimé (2 et 4 ans lors de ce séjour).
Bons préparatifs à vous,
Gwénaëlle & Victor
Bonjour je vous écrit un petit message je suis actuellement au camping de luz saint sauveur les cascades que vous avez recommandé je voulais partir dans les Pyrénées pour le 1ere fois avec ma famille je suis tombé sur votre blog et j’ai suivi votre itinéraire nous venons de la Bretagne c’est magnifique on ne regrette pas merci pour tout vos conseils nous avons visité plusieurs d’endroits que vous proposer on est pas déçu. Merci
Morgane et sa famille
Bonjour Morgane,
Merci beaucoup pour ce retour ! Nous vous souhaitons de belles vacances en famille.
Profitez bien :)